Après le départ d’Achille Blondel-Hermant en septembre 2018, Rémy SEGARD, auparavant entraineur de triathlon et de natation à Cambrai, dans le Nord de la France, a été nommé par l’ancien Président de la F.T.Tri au poste de Directeur Technique Fédéral de la Fédération Tahitienne de Triathlon en mai dernier.
Entretien avec le nouveau responsable…
Devenir Directeur Technique Fédéral de la FTTri, c’était une ambition ?
« Ce n’est pas le titre qui m’intéresse, mais la mission avant tout. Je suis surtout très fier et honoré qu’on me l’ai confiée, et de la confiance que m’a témoigné l’ancien président de la FTTri Jean-Michel MONOT. Je souhaite donner une continuité à cette nouvelle équipe fédérale et son nouveau Président Joe Tapare et apporter un prolongement au travail initié par mes deux prédécesseurs, Eric Zorgnotti et Achille Blondel-Hermant. »
Quel est réellement votre rôle au sein de la Fédération ?
« Mon rôle est de contribuer, assurer et appliquer la définition de la politique fédérale. En d’autres termes, je dois mettre en oeuvre la politique sportive et travailler à l’élaboration de projet de développement en lien avec celle-ci et les structures locales. »
Quels sont, en quelques mots, les projets de développement que vous allez mettre en place ?
« Pour répondre à ce projet, qui est défini sur une olympiade de 4 ans, mes actions prioritaires vont s’orienter sur l’accompagnement des structures locales dans leur développement et sur la mise en place d’une offre de pratique pour tous. La grande nouveauté sera le développement de l’aquathlon (natation, course à pied) dans les Iles de la Polynesie Française. Nous allons également accompagner nos clubs dans le développement de leur structure : formations des cadres, des élus, des éducateurs et à les aider à structurer leurs projets sportifs.
Nous allons également redynamiser la pratique jeune au sein du territoire en mettant en place des journées d’initiations, des actions scolaires, des tests « class triathlon » avec l’objectif de déployer , dans nos clubs de la Polynésie Française « l’Ecole Française de Triathlon », qui destinée à devenir la colonne vertébrale de la formation des jeunes triathlètes que la Fédération Française de Triathlon a créé en 2014″.
Comment envisagez-vous le développement du nombre de licenciés ?
« Depuis plusieurs années, un licencié sur quatre ne renouvelle pas sa licence. Il nous faut prioritairement réussir à fidéliser les structures affiliées et ces licenciés avec une offre sportive plus attractive. D’une discipline à l’autre, nous devons pouvoir proposer un panel sportif plus conséquent et harmonieux. A ce jour, nous avons des disparités trop importantes dans les organisations proposées aux licenciés. Notre modèle de licence doit évoluer pour permettre aux détenteurs de s’épanouir potentiellement dans un sport ou un autre ».